Partenaire de cette association depuis 3 ans, GT Location a mis à disposition ses locaux en novembre 2018 pour accueillir l’assemblée générale de Plantons pour l’Avenir. Un organisme qui œuvre pour le reboisement des forêts françaises.

Début 2017, les collaborateurs de GT Location ont tous reçu un courrier les incitant à faire un don de 1 euro, via leur smartphone, en faveur du fonds de dotation Plantons pour l’avenir. A leurs côtés, GT Location s’était engagé à abonder les sommes collectées à hauteur de 10 fois la mise !

C’est donc un chèque conséquent, à 5 chiffres, qui fut remis à l’association. Avec les dotations annuelles versées par GT Location, cela permet de planter environ 15 000 arbres par an.

Créé en 2014 à l’initiative des coopératives forestières, premiers reboiseurs de France, le fonds de dotation Plantons pour l’avenir s’appuie sur les compétences d’un réseau de professionnels impliqués au quotidien dans la gestion durable des forêts.

Pourquoi replanter ?

Face aux aléas climatiques, aux tempêtes voire aux maladies, les propriétaires forestiers privés  ont du mal à assumer la charge  financière que représente le reboisement. Plantons pour l’avenir soutient donc les petites exploitations françaises, en privilégiant un engagement de gestion durable, avec des essences adaptées aux évolutions climatiques et aux besoins économiques de demain.

Consulter la carte des programmes de reboisement.

Les familles invitées en forêt

David Bordessoules, qui gère ce partenariat, envisage une nouvelle action courant 2019 à destination des équipiers GT Location demeurant dans le sud-ouest. ” Nous aimerions organiser une visite pédagogique dans les bois avec les salariés volontaires habitant dans la région bordelaise et leurs enfants. L’idée est d’expliquer aux jeunes générations comment fonctionne une forêt, commet elle se régénère et profiter de cette sortie pour planter ensemble de nouvelles pousses, qui deviendront de grands arbres !”

 

 

 

 

Michel Sarrat écrivain ? Ce n’est pas dans ce rôle que nous le connaissons habituellement mais le dirigeant de GT Location vient pourtant d’écrire un livre paru le 19 avril dernier, sur un thème qui lui est cher : la transformation de l’entreprise. Entretien avec l’auteur donc…

– Votre livre s’intitule « Nous réinventons l’entreprise », avec ce sous-titre prometteur : « Comment la confiance et l’intelligence collective transforment une organisation et son leader. » Quel est le point de départ de cette aventure littéraire ?

Michel Sarrat : J’ai témoigné dans différents colloques sur notre démarche de transformation, et m’ayant vu, les éditions Diateino m’ont sollicité en juin 2017. Leur ligne éditoriale parle de ce qui est positif dans les entreprises. A ce titre, notre expérience au sein de GT Location peut intéresser d’autres professionnels.

– Avez-vous connu l’angoisse de la page blanche ?

M.S. Sans cesse ! Mais Diateino fut d’une grande aide pour structurer mon travail. Bâtir un sommaire, puis une fois les premiers textes rédigés, fixer la volumétrie des textes, compléter, élaguer, préciser. Leur relecture et leurs conseils furent précieux. J’avais rassemblé de nombreuses notes depuis le lancement de Grandir Tous Ensemble puis de la démarche Vision, cela m’a beaucoup aidé à dérouler l’avancement de notre projet dans le temps, les différentes étapes, les réussites et les échecs que nous avons connus. Ecrire ce libre fut laborieux mais j’y ai pris un réel plaisir aussi.

– Comment s’articule votre livre ?

M.S. Autour de 3 grands thèmes :

– Le contexte de l’entreprise et ce qui nous a conduit à nous lancer dans cette aventure, notamment l’importance de l’intelligence collective et le passage difficile des années 2010 et 2011 qui ont déclenché ce besoin de changement ;

– Les grandes étapes de notre cheminement : libérer la parole, le DRH qui devient directeur de l’innovation, le travail sur nos valeurs et notre identité, etc.

– Le lien entre la transformation de l’entreprise et celle du dirigeant. Mon propre parcours est indissociable de ces changements. Pour entrainer l’organisation dans cette nouvelle voie, il a fallu que je change ma manière de réfléchir, pour faire davantage confiance et lâcher prise dans de nombreux domaines. J’ai d’ailleurs intitulé un chapitre « Qui transforme qui ? », tant les itinéraires personnel et professionnel s’entrecroisent.

– A qui avez-vous pensé en écrivant le livre ?

M.S. A ma famille et mes enfants, avec la fierté de témoigner de cette expérience unique. Aux autres dirigeants également. Je me dis que ce témoignage peut sans doute servir à d’autres chefs d’entreprise qui ont envie de se lancer dans cette transformation. Enfin, si certains collaborateurs GT le lisent, j’aimerais qu’ils retrouvent dans cet ouvrage ce que nous vivons ensemble et qu’ils reconnaissent cette communauté de travail que nous partageons. Je suis heureux en tout cas d’avoir mené ce projet au bout, cela m’a permis de faire un point d’étape sur ces six années intenses qui viennent de s’écouler.

Où trouver le livre de Michel Sarrat ? En librairie, ou sur des sites tels que fnac.com ou mollat.com

Comment réagir face au manque récurrent de conducteurs ? L’enjeu que représente le fait de les trouver et de les garder est un défi quotidien. Néanmoins, si toute la profession est logée à la même enseigne, GT Location se distingue par des solutions innovantes, voire inédites dans le monde du transport : site dédié, co-recrutement, création de GT Solution, École du Conducteur…

L’École du Conducteur GT : former puis embaucher

Cette structure est au cœur de l’actualité puisqu’elle forme chaque année un nombre important de conducteurs qui, pour la plupart, seront embauchés chez GT Location. Au point que le dispositif a été élargi depuis 2017, tant les besoins des filiales sont importants, avec des promotions de 30 élèves. Le taux de réussite de l’école a évolué de 89% à 98% ces dernières années et le taux d’embauche a doublé en 5 ans pour atteindre plus de 60% dernièrement.

Multiplier les canaux de diffusion

Si Pôle Emploi joue toujours un rôle important, des canaux de diffusion des annonces se sont multipliés. Il faut donc aller chercher le conducteur partout où il est susceptible d’être présent. Ce travail de « sourcing » est mené à travers différents sites spécialisés dans la diffusion des offres d’emploi : Indeed, météo job, jobtransport, Beepjob, Jobrapido ou encore Le Bon Coin.

Dans cette optique, GT Location a créé un site dédié à l’emploi. La mise en ligne de ce site, couplée à une plus forte présence sur les réseaux sociaux, permet aux annonces GT d’être plus visibles.

Autre initiative originale et inédite dans la profession : utiliser les toupies à béton pour recruter des conducteurs… et des conductrices ! Cette campagne est lancée sur 3 toupies, une à Paris, une à Bordeaux et une à Rouen et ensuite dans le nord.

Le tuteur métier au cœur du recrutement conducteur

Valider le savoir-faire et le savoir-être d’un futur collègue en lui faisant passer des tests de conduite, c’est toute l’idée de la formation à destination des tuteurs métier. Ces tuteurs sont en charge de l’intégration et de la transmission des savoir-faire liés à l’activité de chacun des clients.

Un module pédagogique forme donc les tuteurs à la qualité des recrutements via des mises en situation pratiques. Christophe Casa, tuteur métier grue chez GT Méditerranée : « Ces tests permettent de mesurer la ponctualité, l’hygiène de vie, la gestion du stress notamment pendant les manœuvres sur les chantiers, le respect du code de la route et de la réglementation, la position de conduite, etc. Il m’est déjà arrivé de recaler un candidat. »

Même commentaire de Yannick Ménage, tuteur recruteur chez GT Sud-Ouest : « Derrière un bureau, la personne peut dire ce qu’elle veut. Là, on est en situation, au volant et on fait attention à tout, en mixant bien différentes situations sur le parcours : autoroute, petites rues, manœuvres… Certains conduisent bien mais ont parfois besoin de revoir certaines habitudes. Au moins, la filiale est avertie et peut décider en toute connaissance. »

GT Solution, le couteau suisse du recrutement !

Spécialiste du travail temporaire, GT Solution est en capacité de fournir aux filiales des réponses adaptées à leur problématiques de recrutement. Un test a été lancé avec GT Sud-Ouest, GT Ile-de-France Nord, GT Ile-de-France Sud et GT Nord pour confier à GT Solution l’intégralité de leur recrutement conducteur. De la mise en ligne des annonces à la sélection de CV, jusqu’à l’entretien en face à face dans les bureaux de Bordeaux et Paris, ainsi que le montage du dossier administratif, ces spécialistes de l’emploi s’occupent de tout !

Dans tous les cas, une fois la pré-sélection effectuée par GT Solution, c’est la filiale qui mène les entretiens finaux et décide ou non de l’embauche du conducteur.

Enfin, sur la page Facebook de GT Location, vous découvrirez de petites vidéos humoristiques scénarisées et tournées par les salariés eux-mêmes !

 

Parmi les situations qui évoluent, il y a également l’arrivée de plus en plus de femmes au volant des camions. Á l’image de Céline Lemoult, conductrice super lourd chez GT Sud-Ouest

Depuis combien de temps êtes-vous chez GT Sud-Ouest ?

Céline Lemoult : Depuis 1 an, donc c’est très récent. J’ai été embauchée sur l’activité containers. Je pensais ne faire que ça, et depuis mon arrivée, je sens qu’il y a beaucoup d’opportunités d’évolution dans cette entreprise, on s’intéresse aux salariés. Je me sens valorisée et je suis déjà devenue tuteur métier.

Quel a été votre parcours avant ?

1. L. J’ai passé mon permis PL à 19 ans mais ensuite, j’ai travaillé en usine et dans la restauration avec même le projet d’ouvrir un bar à tapas dans la région bordelaise. Mais les banques n’ont pas suivi. Alors j’ai eu envie de prendre le volant et j’ai eu la possibilité de passer mon permis super lourd. Pendant 3 ans, j’ai conduit des containers pour un transporteur qui a arrêté son activité au départ de Bordeaux. D’où ma candidature chez GT Sud-Ouest.

280 conducteurs chez GT Sud-Ouest, dont une femme, vous. Comment ça se passe ?

C.L. Très bien ! L’important est de rester soi-même, sans chercher à ressembler à un homme. Je garde mon identité, en me faisant respecter, mais je n’ai aucun problème. Et lorsque j’ai besoin d’aide, je n’hésite pas à demander un coup de main, qu’on me donne toujours volontiers. Si c’est trop dur physiquement, je ne me force pas, je ne vais pas me faire mal pour prouver que je suis l’égale d’un homme.

Lorsque vous annoncez autour de vous que vous êtes conductrice super lourd, quelles sont les réactions ?

C.L. Face à mon petit gabarit, les gens sont impressionnés et moi, très fière de conduire une semi !

Dernièrement vous avez participé à Bordeaux à une soirée publique « Regards croisés by » sur le thème de la féminité. Parmi les témoignages d’autres femmes, vous avez parlé de votre métier…

C.L. Oui, c’était une expérience à la fois stressante et incroyable. Nous étions 9 femmes sur scène et nous avions préparé nos interventions de 10 minutes environ pendant 2 mois, coachées par l’équipe de « Regards croisés by » car il fallait apprendre notre texte par cœur. Heureusement il y avait une « souffleuse » au premier rang car j’ai eu quelques trous de mémoire mais avec un sourire, j’ai vite repris mes esprits et ça s’est très bien passé. Dans la salle, il y avait de nombreux collègues de GT qui m’ont largement encouragée. J’en garde un souvenir incroyable. C’était un sacré challenge ! Je l’ai fait parce que je me sens bien à la GT et que j’aime les défis.

Voir la vidéo sur youTube : https://www.youtube.com/watch?v=t7VmMHPG0Cw

Les 13 & 14 et 20 & 21 novembre, pour la première fois dans l’histoire de GT Location, tous les chefs de groupe de l’entreprise se sont retrouvés pour réfléchir ensemble à l’évolution de leur rôle et de leurs responsabilités. Autonomie des équipes, recrutement, gestion du temps… tous les sujets ont été abordés avec franchise et sans tabou.

Responsable d’une équipe de plusieurs conducteurs, le chef de groupe chez GT Location est la clé de voûte de l’exploitation puisqu’il assure le lien entre les équipes terrain, le client et la filiale. Avec la démarche de transformation menée par GT Location et une plus grande autonomie des équipes, le périmètre d’intervention du chef de groupe est nécessairement impacté.

« Les conventions étaient séquencées en 3 temps, explique Jean-Marc Bourgeix, animateur de ces conventions. Une première partie d’échanges et d’expression libre, une deuxième phase sur l’étude des rôles et responsabilités de chacun et enfin une intervention extérieure. »

Questions droit au but, avancées et freins

La première partie permettait déjà à chacun de faire connaissance avec ses collègues. « Entre un chef de groupe qui fait de la volaille en Bretagne et un autre qui gère le dossier Michelin dans le Sud-Ouest, les réalités sont souvent bien différentes, reconnait Matthieu Sarrat, présent aux deux premières journées. Mais cet objectif de découverte mutuelle a été atteint. Ceux qui font le même métier se sont identifiés et ont échangé des bonnes pratiques. Ce qui m’a frappé, ce sont les témoignages autour de l’autonomie des équipes, qui semblait abstraite il y a 1 an. Certains ont mis en place des éléments d’autonomie concrets avec leurs conducteurs et en parlent comme d’une évidence. »

Un agriculteur devenu spécialiste de l’aide à domicile

En fin de convention, les participants ont assisté à une intervention d’Antoine Blondel. Cet agriculteur rouennais a pris la décision d’investir, il y a 4 ans, dans une société de service d’aide à domicile avec 70 personnes et des comptes dans le rouge.

Objectif affiché : se différencier de ses concurrents en fournissant le meilleur service à ses clients. Pour cela, il a choisi un mode de management innovant et la refonte complète de l’organisation hiérarchique de l’entreprise.

Avec ses équipes, le périmètre de fonctionnement de chacun a été défini, et dans le respect de ce cadre, des besoins du client et de la réglementation, les équipes sont autonomes pour s’organiser comme elles le souhaitent. Il a même mis en place le recrutement collaboratif, inspiré par l’exemple de GT Location !

Bilan : malgré des contraintes (équipes dispersées, difficultés de recrutement), son entreprise se développe, ses comptes sont rétablis, une partie des bénéfices sont redistribués aux salariés. Cette expérience de transformation a été inspirante et questionnante pour toute l’assistance.

Pour Jean-Marc Bourgeix, le bilan est très positif : « J’espère pouvoir renouveler ce type de rencontres, afin de faire le point ensemble sur l’avancée des projets. Les retours que j’ai eus montrent que les chefs de groupe ont apprécié à la fois la rencontre avec leurs homologues, de pouvoir s’exprimer sur leur quotidien et aussi de se projeter dans le futur. »

Ces conventions Chefs de groupe suivent l’expérience déjà ancienne d’autres “groupes de pairs” dans l’entreprise, qui fonctionnent très bien : les assistantes de filiales se réunissent ainsi régulièrement, ainsi que les Directeurs de filiales et les responsables d’exploitation.

 

 

 

 

 

Engagée depuis 2007 dans une démarche de réduction des émissions de CO₂ et des gaz à effet de serre, GT solutions renforce cette action en investissant encore davantage dans les véhicules roulant au gaz.

Provenant de ressources fossiles et d’origine renouvelable (méthanisation des déchets par exemple), le gaz (GNV) est plus performant au niveau des émissions de particules que le gasoil. Il est aussi très adapté aux livraisons urbaines car les véhicules GNV font moins de bruit que le diesel, ce qui permet de respecter les normes PEAK, notamment de nuit. Le gaz utilisé comme carburant est soit compressé à 200 bars, soit liquéfié. Dans ce dernier cas, il est refroidi à -162°.

376 poids lourds GNV ont été immatriculés en 2016, soit moins d’1% du parc annuel français. C’est peu mais le chiffre a tout de même doublé par rapport à 2015. De son côté, GT solutions investit régulièrement dans les véhicules GNV. Les 12 premiers camions furent achetés en 2008 et 28 sont prévus en 2017. Au total, ce sont 50 véhicules du parc qui roulent au gaz.

Le GNV rencontre deux freins :

• L’absence de visibilité sur le marché de revente, ce qui n’incite pas forcément les entreprises à investir ;
• Le manque important de stations d’approvisionnement en dehors des grandes métropoles. Et même dans celles-ci, les stations ne sont parfois pas prévues pour les poids lourds ! Les deux grands opérateurs annoncent d’importantes ouvertures : Engie prévoit la mise en place de 20 stations dans les 12 prochains mois et 50 en tout d’ici 2020. De son côté, Total affiche le projet de 110 nouvelles stations avant 2026, dont 15 sur les 12 prochains mois.

Le gaz oui, mais où faire le plein ?

Ce manque de stations était devenu critique en région Rhône-Alpes. A l’initiative de la FNTR et avec le soutien de l’ADEME, plusieurs transporteurs se sont mis autour d’une table pour inciter les gaziers à équiper la métropole lyonnaise d’une station et pouvoir enfin faire rouler des véhicules GNV dans la ville. Directeur de GT Rhône-Alpes, Alexandre Roussel reconnait que les discussions entre transporteurs ont été longues « mais nous avions tous envie d’avancer dans cette direction donc nous avons trouvé des solutions. » Pour sa part, l’ADEME a versé des aides pour les 15 premiers camions GNV mis en place.

Dans le même temps, GT Rhône-Alpes répondait à un nouvel appel d’offre de son client Les Hospices civils de Lyon. Sensibles à l’amélioration environnementale apportée par le GNV, les Hospices civils de Lyon a adhéré au projet présenté par GT Rhône-Alpes et participé à l’investissement de ces nouveaux camions. « Le GNV est environ 20% plus cher à l’achat, rappelle Alexandre Roussel, car les camions ne sont pas encore fabriqués à grande échelle, ce sont des petites séries. »

Depuis fin août, GT Rhône-Alpes fait donc rouler 3 camions Iveco 19t aux couleurs de son client. Une bonne opération pour tout le monde d’après Alexandre Roussel : « Les Hospices civils de Lyon communiquent beaucoup autour de cette action, c’est bon pour la qualité de l’air et bon pour leur image ! Nous avons des demandes d’autres clients mais pour l’instant nous sommes toujours confrontés à un manque de stations. Certaines seront bientôt installées dans la Loire, à Grenoble ou Montélimar. Petit à petit, le territoire va être maillé en GNV et nous pourrons alors proposer plus de véhicules de ce type. »